Laurent Massot, Ariégeois de 48 ans, est à la tête de BEHI depuis 2000.

Détenteur d'un DUT génie civil option génie climatique, Laurent s'est toujours senti concerné par l'environnement, le développement durable et l'énergie. Aujourd'hui, il dirige BEHI une entreprise située dans la zone du parc Technologique de Ramonville. Rencontre.

Laurent que fait BEHI ?

«Pour faire simple, BEHI existe depuis les années soixante-dix et était à l'origine un bureau d'études thermique. Aujourd'hui notre cœur de métier est le conseil sur la gestion de l'énergie et l'environnement des bâtiments. 16 personnes sur trois sites : Bordeaux, Vendôme et bien évidemment Ramon ville-Saint-Agne qui génèrent 2 M d'euros de CA. Nous avons un développement au niveau national et de jolies références comme le nouveau terminal de Roissy, l'aéroport de Lyon, la clinique du cancer à Toulouse, ou encore tous les bâtiments ASEI.»

Concrètement, vous intervenez comment sur un ouvrage ?

«Dans le cadre d'une opération neuve, d'une opération de réhabilitation, ou même à l'échelle d'un parc immobilier, notre mission consiste à accompagner le maître d'ouvrage pour optimiser la performance thermique énergétique et atteindre un objectif. Sur de l'existant nous allons disséquer virtuellement le bâtiment et ensuite faire des préconisations sur l'énergie mais aussi l'environnement. Vous savez l'énergie et l'environnement sont devenues des priorités pour certains propriétaires et pour les gestionnaires de bâtiments : enjeu environnemental, maîtrise des coûts, optimisation et valorisation du patrimoine.»

Donc une voie royale pour vous ?

«Détrompez-vous ce n'est pas parce que l'on parle beaucoup d'énergie et d'environnement que l'on fait systématiquement appel à des entreprises comme la nôtre. La demande est en légère baisse sur le privé et le public. Problèmes budgétaires et décalage entre le discours des politiques et la réalité.»

Des solutions ?

«Oui nous misons beaucoup sur la Recherche et le Développement. Nous avons toujours eu une longueur d'avance sur la concurrence et nous continuons. Un outil comme Softee va nous y aider. L'idée n'est pas de faire les moutons mais de toujours aller plus loin.»

Laurent que fait et à qui s'adresse cet outil ?

«Aux gestionnaires de bâtiments soucieux d'avoir une analyse très pointue de toutes les consommations de ces derniers. Prenons exemple, imaginons sur Ramonville. L'idée est de faire un arbre du patrimoine par famille : bâtiments sportifs, culturels, administratifs… Sous ces familles de bâtiments nous avons : le gymnase…, le centre culturel…, la mairie…Sous ces bâtiments nous avons des compteurs : électricité, gaz, fuel, eau. On alimente cette base et à partir de la situation initiale on se fixe un objectif de réduction de consommation et donc de coût. On analyse très précisément, on alerte et on optimise et nos équipes peuvent assurer le management du parc avec une vision de spécialiste. Notre ambition est de mettre à disposition des gestionnaires de bâtiments un vrai outil d'analyse avec un seul objectif : maîtrise et réduction des consommations.»